mardi 21 mai 2019

Poésie Trash : le livre

 Poésie trash  de Younisos

Recueil de textes, prose et poésie viscérales, explorant les rythmes brisés de la chair et de la lumière, déchiquetant les entrailles du possible, déchaînant des flux de visions où une tranche d'érotisme, figée en contemplation esthétique, génère l'apparition monstrueuse de la viande en soi.

Poésie trash est disponible ici : 
Poésie trash est également disponible sur Amazon : https://www.amazon.fr/Po%C3%A9sie-trash-Younisos/dp/2414194049




mercredi 8 mai 2019

Viandes au soleil

Une saucisse géante avance, rampant au bord lacté de notre chienne de galaxie.
Le trou du cul de la Voie Lactée n'est pas un trou noir, non... c'est un énorme énorme vrai anus bien carné, et il se fait sodomiser par le silence de l'Os.

Hanté par le surgissement, au bout du nocturne corridor, de la chose organique, informe, glaireuse, membrée, innommable.
Quand je plonge le couteau dans le melon jaune, j'appréhende que gicle, de la pulpe jaune clair, une bestiole écarlate au cri stridulant.
Effroyables foetus déferlant rugissant au suc même de la nuit.
Et, au soleil, le galbe suave d'une nymphette aux lèvres purpurines.
Et, au soleil, le mur blanc.


Extrait de Poésie trash  
https://www.edilivre.com/poesie-trash-younisos.html  








mardi 7 mai 2019

Rien


ma panique 
ma pute ahurie
ma  crève chérie
ma crève aux seins crus
gavotte aux mille couteaux
lèche le gland sensoriel
de mon silence



Extrait de Poésie trash  de Younisos
https://www.edilivre.com/poesie-trash-younisos.html  

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mardi 19 février 2019

Viscéral


Le flux anal est par-delà eros, dans la mutité de l'excès, là où la chair affleure au ras des éclairs sanglants… peau douce au soleil.

Un gigantesque melon rigole au fin fond du silence.
Quelque part dans l’Iliade, l’épée tranchant les vertèbres fait gicler la moelle.
L’évidence est aphone. Atroce. Les mots sont des couteaux dans la plaie sensorielle, pour jouir à se scier les viscères, saigner à vif l’écran perceptif de l’horreur patente, fêlure du maintenant, orange crevée de l’abominable flux, strip-tease ahuri de l’os écorché.

J'ai les cervicales qui craquent… elles chantent la glauque raideur du flot présent.

L’arrière-boutique de l’écriture est un immonde égorgeoir, foutoir ahurissant d’abominables cochonneries, de vie charcutée, de démence régurgitée en lumières et galbes à midi.